Jean Bardet

Lorsque Jean Bardet évoque sa vie, il vous transporte malgré lui à une autre époque. Celle des Trente Glorieuses, un temps où l’insouciance régnait et où les mœurs étaient autres. L’écouter parler de son parcours prouve combien le travail porte le parcours d’un homme, mais aussi toute la place de l’amitié, dont celle de nombreux artistes, tout aussi friands de la cuisine du chef que de la gouaille d’un homme qui, à 80 ans, n’a perdu ni son humour ni son franc-parler.

 

A 1é ans, en communiant

D’où êtes-vous originaire, et que faisaient vos parents ?

Je suis né à Villiers-le-Morhier, un petit village à côté de Maintenon, en Charente-Maritime. Mon père était ouvrier meunier, il travaillait au moulin de Chartres. Ma mère était femme de ménage et cuisinière. À la fin de sa carrière, elle a eu un petit restaurant qui a bien marché à Confolens dans les Charentes. Elle servait des plats roboratifs, car à l’époque les gens venaient de 10 ou 15 km avec des chevaux, des vaches et des bœufs pour se rendre à la foire.

 

Qu’est-ce qui vous a amené à la cuisine ?

Le dégoût des études ! J’aurais peut-être pu en faire un peu plus car cela m’aurait servi plus tard… Mon père m’aurait bien vu ouvrier chez Renault, mais à vrai dire, le limage et le taraudage ne m’emballaient pas vraiment ! J’aimais bien la menuiserie, l’ébénisterie, mais adolescent, comme mon frère s’était fait exclure du collège, je l’ai suivi, j’ai quitté l’école et ils ne m’ont jamais revu ! Et pourtant, j’étais premier de ma classe.

 

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