SÉBASTIEN FARAMOND

Originaire d’Albi, Sébastien Faramond effectue son apprentissage à Toulouse, et obtient son CAP-BEP au lycée de Mazamet. Un brevet professionnel en apprentissage dans un restaurant de Blagnac où il passe 2 ans et demi. « Une très belle école, hyper formatrice », précise le chef. Le jeune cuisinier choisit ensuite de compléter sa formation par une expérience traiteur pendant 4 ans et demi avec toutefois unrêve en tête : travailler pour Joël Robuchon. « Mon maître d’apprentissage m’en avait tellement parlé, et il était une figure de la télé à l’époque… J’avais très envie d’intégrer sa brigade. » Il entrera comme commis au Métropole de Monte- Carlo et partira 3 ans et demi plus tard comme chef de partie. «C’était dur, mais c’était bien ».

Avant de quitter Monaco, Sébastien Faramond rencontre Ronan Kervarrec lors de l’ouverture d’un restaurant sur le port, une aventure d’un an, avant qu’il ne rejoigne Michel Guérard aux Prés d’Eugénie. Lorsque Ronan Kervarrec revient sur la Côte d’Azur pour seconder Fabrice Vulin à La Chèvre d’Or, Sébastien le suit.

Comment de la Côte d’Azur arrivez-vous dans le Bordelais ?
En 2016, lorsque Ronan Kervarrec a quitté La Chèvre d’Or, j’ai moi aussi eu l’envie, après 6 ans de collaboration, de voir autre chose. Je suis parti en Normandie, à la Ferme Saint-Siméon où je suis resté 2 ans et demi, le temps de remettre le restaurant gastronomique à niveau, et d’ouvrir le bistro. Au décès de ma mère, nous avons décidé avec mon épouse de rejoindre le Bordelais où nous avions une maison de famille. J’ai alors appelé Ronan Kervarrec que je savais en poste au Château Pavie et il m’a proposé d’être son adjoint en attendant de trouver autre chose. Finalement, lorsqu’il est parti en 2020 pour ouvrir sa maison, Yannick Alléno m’a proposé de rester. Je me sentais bien ici, j’ai accepté.