GUILLAUME MABILLEAU

Comment se passe votre enfance ?
Je suis originaire de Beaufort-en-Vallée, dans le Maine-et-Loire, entre Angers et Saumur. J’étais un enfant plutôt calme et solitaire, j’aimais le sport et peu l’école, même si je n’étais pas mauvais élève.

Comment choisissez-vous votre voie professionnelle ?
Lors d’un stage de découverte, à la fin du collège. Je ne savais pas trop quel métier choisir, mais j’avais néanmoins la certitude de ne pas vouloir passer en seconde et travailler de mes mains. J’habitais un petit village où exerçait un pâtissier très réputé, Marc Bézier, j’y ai donc fait mon stage. C’était très dur, à l’ancienne, mais j’aimais ce que je voyais, et j’ai très vite compris que j’aimais apprendre. Il m’a dit : « Si tu as ton brevet, je peux te prendre en apprentissage. » C’est ce qui s’est passé.

Est-ce que le métier vous a séduit immédiatement ?
Je n’ai pas eu un vrai déclic, mais j’ai beaucoup appris là-bas ; les bases notamment, car c’était traditionnel. Il était très minutieux, avait beaucoup de principes. J’y ai passé 4 ans… jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite. Chez lui, j'ai obtenu un BEP CAP en 2 ans, une mention complémentaire en 1 an et j’ai effectué la première année de mon BTM. Je garde un bon souvenir de l’époque, car j’y ai appris toutes les bases, mais aussi l’organisation, la logique. C’était un très bon patron, c’est ce qui a fait que j’ai continué. Si je n’étais pas tombé dans un tel endroit, je n’aurais certainement pas poursuivi dans cette voie. Ensuite, il m’a placé dans une boutique à Angers, à La Petite Marquise, chez Michel Berrué.