Design, hybride, innovante… La Georgette, créée par la naturaliste Jean-Louis Orengo et son épouse Cathy, est la fusion entre une cuillère, une fourchette, un couteau. Son look surprend, ses formes sont souvent qualifiées d'intemporelles, voire de sensuelles, et sont parfaitement adaptées à l’anatomie de la main de l’homme.
Saluée par Yves Coppens, paléontologue spécialiste de l’évolution humaine, la finalité scientifique, éducative et artistique de la Georgette participe à une identité hors du commun et positive.
Nouvel outil polyvalent, la Georgette permet de piquer, cueillir, séparer les aliments mous ou durs, saucer, peler, étaler et même trancher. « La praticité à table est réelle, son usage permet des gestes impossibles à réaliser avec la traditionnelle fourchette. »
« Avec les desserts, l'évidence de l'usage d'une Georgette fait quasi l'unanimité. J'ai eu le plaisir d'évoquer le protocole qui entoure les couverts pour servir les desserts avec plusieurs maîtres d'hôtel de référence nationale et internationale. Le constat est simple, les desserts sont souvent servis accompagnés de trois couverts : une fourchette, une cuillère et un couteau. Huit à neuf fois sur dix, un a deux de ces couverts n'est même pas touché par le client. »
Pour ses concepteurs, ce couvert est quasiment aussi innovant que l'avènement de la fourchette il y a quatre siècles. « Cette transition dans l'art de la table est en marche. »
D’autres aspects de la Georgette ne manquent pas de séduire. Son caractère ludique et multifonctionnel plaît aux enfants. Sa fonctionnalité permet aux personnes handicapées de conserver une certaine autonomie. Les gauchers trouvent aussi leurs intérêts.
« La dimension écologique est également importante. L'usage d'une Georgette divise par deux, trois et parfois quatre le nombre de couverts à table. C'est une économie le rangement, de manutention et d'eau pour le lavage. »
Les établissements adoptant la Georgette se multiplient. Des grands noms de la gastronomie, comme Alain Ducasse, Hélène Darroze, Lionel Giraud, André Daguin et Gilles Goujon, associe leur image à cette innovation. Olivier Chaput, jeune chef spécialisé dans la gastronomie des enfants, vient d'adopter la Georgette dans ses démonstrations en France et à l'étranger.
Les grands groupes hôteliers, à l'affût des bonnes idées, s'intéressent aux tendances. Depuis Noël dernier, la « demoiselle Georgette » est présente dans certains hôtels pour les repas en chambre et au bar.
Cathy et Jean-Louis Orengo fourmillent d’idées. Ils pensent déjà à adapter leur Georgette pour les services traiteurs, à créer une ligne 100 % bio, un packaging pratique…
Ils sont de plus en plus présents sur des événements gastronomiques. Durant la Foire de Paris, la Georgette sera présentée au concours Lépine et pourrait bien faire parler d'elle au-delà de l'Hexagone.
|
Thuriès Magazine Recevez chez vous vos 9 magazines par an et bénéficiez d'un accès exclusif à votre espace abonnés incluant : -Des milliers de recettes de plus de 350 chefs avec leurs procédés détaillés (avec moteur de recherche multi-critère) -Vos magazines en version numérique (PDF & Visionneuse) pour nous suivre sur tablettes et smartphones -La galerie photo de nos reportages
|