À chaque ville son moment de gloire, à chaque chef ses heures de bonheur…
Pour Cannes, chaque année, c’est son festival international du film.
Pour les Chefs, entre autres, c’est l’invitation à ce festival.
Tous les ans, à la même période et lors du festival, Nespresso se connecte aux différents talents présents à Cannes durant ces journées festives.
Ils aménagent La Plage Nespresso, et y accueillent les équipes des films sélectionnés à la Semaine de la Critique. Interviews, séances photos, déjeuners et dîners durant lesquels tous se rencontrent : membres du jury, réalisateurs, acteurs, producteurs...
Mais pas que… Chaque année, La Plage Nespresso invite aussi trois grands chefs auxquels il est demandé de « faire leur cinéma ». Les chefs adorent ça… Normal, eux aussi sont des vedettes ! Ils le prouvent à travers un menu d’exception inspiré d’un film de légende.
ARMAND ARNAL, arrivé droit de sa Chassagnette à Arles, s’est laissé émoustiller par Underground d’Émir Kusturica, sans pour autant se laisser détourner des produits phare de sa région. Car, à la fin du film, sur un petit bout de terre, des gens retrouvent le goût d’aimer, de boire et de chanter… La scène aurait pu être tournée à La Chassagnette.
Au menu : Écrevisses de Camargue et courgettes en escabèche, Gravlax de taureau et légumes en aigre doux…
Le chef explique, « Underground a été un vrai choc. Son énergie, son rythme effréné, la musique endiablée…
Je suis assez rêveur donc je m’identifie facilement à cet univers où des personnages tombent du ciel et où d’autres sont spectateurs... »
CÉDRIC BÉCHADE, lui, a quitté sa région « basque » pour honorer le film The Artist de Michel Hazanavicius. Qui dit The Artist pense à Jean Dujardin. Et qui voit Cédric Béchade ainsi costumé pense aussi à Jean Dujardin. Entre les deux personnages, ne trouvez-vous une ressemblance ? Toujours est-il que Cédric a joué le jeu avec ses Petits pois glacés à la française et son Homard à l’américaine… Jean Dujardin est le premier acteur français à être oscarisé !
Un film qui a incontestablement troublé Cédric Béchade. D’ailleurs, son menu nous ramène à une région, la sienne, immortelle et intemporelle, telle un film en noir et blanc.
Le jeune chef explique, « Bien sûr, je me suis amusé avec le noir et blanc, en proposant un œuf accompagné d’encre de seiche… ». Et de rajouter, « J’ai été emballé par The Artist, par ce défi incroyable, par ce désir de se ressourcer à une autre époque… et par Jean Dujardin dont j’aime à la fois la manière d’être de son époque et la capacité à changer d’univers… Son parcours, fait de passion et d’obstination, me touche… ».
JEAN-FRANÇOIS PIÈGE, lui, a fait « son cinéma » autour du film Le Guépard de Luchino Visconti. Le film ne date pas d’hier.
Jean-François était-il déjà né ? Si oui, il ne devait pas être bien grand, puisque Le Guépard l’a ramené à sa pizza soufflée, à son Céleri au four et ses Comme des carbonara…
Suivis bien sûr d’autres mets tout aussi délicieux qui s’expriment autour de l’œuvre de Visconti. Un monument du cinéma où rayonne Claudia Cardinale, « dont l’explosion de rire au milieu d’un dîner très guindé est entrée à jamais dans la légende, image incandescente de la jeunesse et de la vie », raconte Jean-François Piège pour qui, « la beauté est finalement la seule certitude ».
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