Durant la crise du Covid-19, le thème de la souveraineté alimentaire du pays est devenu un enjeu stratégique. Et dans le même temps, le consommateur a manifesté un intérêt croissant pour les productions locales. L’association Euro-Toques, depuis sa création en 1986, se fixe comme objectif de promouvoir la qualité des produits, son origine, sa saisonnalité et le territoire qui l’a vu naître. L’élevage mérite selon eux une attention particulière. C’est pourquoi il lance ce mois-ci un manifeste afin de préserver la tradition des élevages face à la culture « d’un ersatz de viande issu de cellules souches ». Une pétition est donc lancée dans le but de préserver un écosystème paysagé favorisant le bien-être animal et valorisant les petites exploitations dans lesquelles les animaux sont élevés au pré et nourris au foin. Les chefs Euro-Toques invitent ainsi les citoyens à réfléchir à l’impact environnemental, social et sanitaire de ces « viandes cultivées ». Il faut selon eux prendre conscience des bienfaits du bétail et des sous-produits issus de l’élevage. Consommer moins de viande mais de meilleure qualité. Soulignant l’importance de conserver prairies et pâturages pour lutter contre l’augmentation de l’empreinte carbone.
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