Angelo Musa

MOF ET CHAMPION DU MONDE DE PÂTISSERIE

PLAZA ATHÉNÉE À PARIS
 

Angelo Musa est décrit par ses pairs comme l’un des pâtissiers les plus talentueux de sa génération. Champion du monde de pâtisserie, Meilleur Ouvrier de France, il cumule les titres, et affiche un impressionnant CV. Rencontre avec un homme discret dont la parole est rare.

Angelo Musa a publié l’année dernière, aux éditions de la Martinière, Ma Promesse, une autobiographie dans laquelle il revient en détails sur un parcours hors normes. Une vie professionnelle marquée par l’abnégation, le travail, la fidélité et des amitiés, professionnelles, amicales ou familiales, qui comptent, à ses yeux, plus que tout. Et si son savoir-faire et sa maîtrise technique sont salués par ses pairs, il ne s’est jamais départi de cette profonde humilité qui le caractérise. À l’aube de la cinquantaine, Angelo Musa semble serein, curieux et volontaire, cumulant avec courage son métier de pâtissier et celui de papa poule.

Lorrain ou italien ?
J’ai par mon père des origines italiennes mais je suis né à Nancy. Je suis donc, aussi, lorrain. Et je suis revenu il y a trois ans pour me rapprocher de ma famille. Malheureusement, maman est partie juste avant. Aujourd’hui j’habite à 50 mètres de mon frère, et à 8 km de mon père. Cela permet de se voir un petit peu plus...

Vous manquez de temps ? Le travail vous accapare ?
Après le premier confinement j’étais presque tous les jours à Paris, hormis les week-ends. D’abord parce qu’il n’y avait pas beaucoup de personnel, donc je venais épauler le chef Alexandre Dufeu, mais surtout parce que j’en avais envie, besoin... Il a fallu créer de nouveaux desserts, suivre la reprise du travail... Et ce n’était pas évident après 5 mois d’arrêt. Et à nouveau, quand on va reprendre ça va être « violent », cette seconde fermeture est une véritable catastrophe.