Christophe Appert

ANGELINA PARIS

Dire qu’il est le roi du Mont Blanc serait réducteur pour le chef pâtissier exécutif d’Angelina, pâtisserie et salon de thé de la rue de Rivoli à Paris qui, aujourd’hui, possède également quelques salons de thé à son effigie dans le monde. Depuis 10 ans maintenant, Christophe Appert s’applique à pérenniser cette marque iconique dont on va bientôt célébrer les 120 ans.

Où avez-vous grandi, Christophe Appert ?

En région parisienne, à Levallois, Sartrouville, Asnières, Colombes, Maisons-Laffitte, Le Pecq... Nous avons un peu bougé...

Que faisaient vos parents ?

Mon père était informaticien, il travaillait sur les gros serveurs utilisés par Air France, la RATP, EDF. Ma mère était coiffeuse. Je me demande d’ailleurs comment j’ai fait pour ne pas devenir coiffeur car j’ai vraiment baigné dans cet univers. Ma marraine était coiffeuse, ma sœur est devenue coiffeuse, et lorsque j’étais en primaire ma mère m’emmenait au salon tous les mercredis. Pour m’occuper, elle me faisait plier les serviettes, car quand on me laissait à la maison j’étais une terreur. Même mes premiers flirts ont été avec des coiffeuses. Ma sœur avait trois ans de plus que moi et elle m’emmenait avec elle en soirée et me présentait ses copines coiffeuses.

Étiez-vous sportif ?

Je faisais beaucoup d’athlétisme. C’était un sport assez complet, et plus tard je me suis mis au rugby.