Christophe Marguin n’est pas un chef comme les autres. Il cultive sa singularité par un franc-parler mais aussi en assumant d’être sorti de ses cuisines pour s’intéresser à des missions plus politiques. Plus aubergiste que cuisinier, c’est un homme de réseaux heureux que nous avons rencontré, s’amusant tantôt dans le monde associatif, tantôt en politique.
Né le 25 décembre 1969 à Lyon, dans le quartier de la Croix- Rousse – à l’entendre, seuls les vrais Lyonnais naissent à la Croix- Rousse – Christophe Marguin, fils unique de Jacques et Adrienne Marguin, représente la 4e génération de cuisiniers de la famille. Un véritable enfant des fourneaux qui a grandi dans le village des Échets, à une vingtaine de kilomètres de Lyon, et où il succédera quelques années plus tard à son père avant de rejoindre la capitale des Gaules en 2017.
Le moins que l’on puisse dire Christophe Marguin, c’est que la cuisine fait partie de votre ADN !
C’est tout à fait cela. Mon arrière-grand-mère Pierrette a créé le res- taurant familiale en 1906. Elle faisait à manger et mon arrière-grand- père, dans la même maison, était maréchal-ferrant. Ma grand-mère, Catherine, a succédé à sa mère, et mon grand-père, comme il n’y avait plus de chevaux, a installé une pompe à essence devant le res- taurant, pour finalement créer plus tard, une station-service. Quand mes parents sont arrivés, en 1966, ils se sont uniquement consacrés à la restauration. Et pour vous dire à quel point la cuisine est omni- présente, mon père avait deux sœurs, et chacune avait un restaurant. L’une sur le trottoir d’en face, l’autre à 10 km du restaurant.
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