CHRISTOPHE PELÉ

À quel moment vous trouvez-vous une sensibilité avec la nourriture ?
Bien plus tard. Je n’ai pas choisi mon métier avec beaucoup d’envie ou de passion. Il m’a fallu rencontrer des personnes durant mon parcours qui m’ont fait comprendre ce qu’était vraiment la cuisine. Je pense que le vrai déclic c’est Bruno Cirino, au Royal Monceau. J’ai avant tout quitté l’école en 3e car je m’ennuyais.


Pourquoi choisir la cuisine ?
Car le sport ne voulait pas de moi. Je me suis intéressé au métier de maréchal-ferrant car j’aimais le monde des chevaux, et mon père avait fait de la ferronnerie, mais l’école était à Saumur, et mes parents n’étaient pas très chauds pour ça. Et le troisième sujet c’était la pâtisserie, car jeune j’étais très gourmand. J’ai donc passé un mois d’essai dans un restaurant en banlieue de Tours, et j’avais aimé l’ambiance. La présence de stagiaires et d’apprentis donnait un esprit de colonie. Après, ça s’est avéré plus compliqué.


Où se déroule votre apprentissage ?
À Château-Renault, à côté de Tours, dans un petit restaurant, Les Tisons. Traditionnel, avec monsieur en cuisine et madame en salle. J’y suis resté 2 ans, le temps d’obtenir mon CAP, puis j’ai réfléchi à poursuivre en pâtisserie mais je ne l’ai pas fait. Derrière ça, j’ai passé un an à Tours dans un restaurant tenu par un couple, et là j’ai trouvé plus d’intérêt. Le chef s’appelait Christophe, c’était un bon cuisinier et j’ai appris à ses côtés. Je franchissais un cap, mais à 18 ans, je n’étais pas encore réellement décidé à m’investir… Je prenais juste conscience que le travail manuel me plaisait bien.

 

Comment se passe votre enfance, quels souvenirs en gardez-vous ?
J’ai de très bons souvenirs. J’adorais le sport, je pratiquais le football, j’ai commencé le judo à l’âge de 6 ans et plus tard l’équitation. J’aurais bien aimé être sportif professionnel mais même si j’avais des capacités, elles n’étaient pas suffisantes pour passer au niveau professionnel. L’école, je pratiquais, mais je n’étais pas féru. Quand j’avais un bon prof, mes notes étaient bonnes et inversement. Il fallait souvent me pousser pour arriver à quelque chose.

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