François Perret

Avec une profonde gentillesse, une grande bienveillance et une intransigeante absolue, François Perret signe de son sceau l’univers sucré du Ritz depuis 5 ans. Avec ses pâtisseries en trompe l’oeil, il a inscrit le palace de la place Vendôme dans le carnet d’adresses de tous les becs-sucrés. Ses créations attirent les gourmets mais forcent également le respect de ses pairs, qui à l’unanimité louent son talent. Et si son visage était connu des initiés, il s’est désormais dévoilé à un public plus large depuis sa participation au documentaire «The Chef in a Truck» diffusé avant l’été sur Netflix.
Entretien avec un pâtissier passionné qui ne cesse de regarder le monde avec des yeux d’enfant.

Où êtes-vous né ?

Je suis né à Bourg-en-Bresse et j’ai vécu à Polliat juste à côté jusqu’à mes 19 ans.

Que faisaient vos parents ?

Ma mère était commerçante, elle avait un magasin de déco d’intérieur et mon père était thermicien conseil, il avait un cabinet d’ingénierie, tout ce qui était étude de chauffage, climatisation, isolation.

Vous avez des frères et soeurs ?

J’ai un frère qui a deux ans de plus que moi et qui fait du courtage. Votre famille aujourd’hui ?
J’ai une femme, Aurélie, une petite fille de 6 ans, Cléo, et un fils de 19 mois qui s’appelle Tom.

Vous trouvez le temps de vous en occuper malgré un emploi du temps chargé ?

Le confinement a été bénéfique pour ça, maintenant on se rend compte que dès que l’on retourne à une vie active, c’est plus compliqué. À la sortie du confinement, les enfants sont allés chez leurs grands-parents, et de ce fait durant quinze jours je ne les ai pas vus. C’est une vie un peu particulière, mais maintenant je pense que ce n’est pas le volume du temps que l’on passe avec nos enfants qui compte, c’est plutôt la qualité des moments. Quand ils sont là, j’essaie d’être le plus présent possible. Mes parents ont beaucoup travaillé et cela ne m’empêche pas d’avoir des rapports très proches avec eux. Je pense que c’est la réalité de la vie.