Michel Belin

À ALBI

Michel Belin est l’un des fondateurs de l’association des Relais Desserts. Installé à Albi à l’aube des années 1980, il est aujourd’hui le témoin de 40 années d’évolution de la pâtisserie française. Avec six points de vente à Albi, ce pâtissier-chocolatier de la première heure s’est désormais ouvert à la cuisine. Étape incontournable à ses yeux pour préserver son activité.

Son père est pâtissier, sa mère vendeuse dans une confiserie à Paris. Deux ans après sa naissance, le couple s’installe à Bordères- sur-l’Échez, un petit village à côté de Tarbes. La boutique fait à peine 10 m2, et derrière, le laboratoire n’est guère plus grand. Le logement est dans la continuité de la pâtisserie, le jeune garçon est donc baigné dans cet univers dès son plus jeune âge. Pourtant, petit, Michel Belin ne veut pas être pâtissier comme son père. La vie en décidera autrement.

Enfant, que faisiez-vous de vos journées ?

Le con ! Non, je plaisante (rires). J’ai passé une enfance totalement libre, mes parents travaillant, j’étais continuellement dehors avec mon vélo. Avec un copain nous partions pour des balades de 10 ou 15 km, nous allions en forêt pour y faire du gymkhana, des histoires de gamins quoi ! J’ai eu une enfance heureuse, parce que j’étais complètement libre. Ma seule obligation était d’aller le dimanche matin à la messe. J’ai même été enfant de chœur jusqu’à mes 12 ans.

Vous avez passé toute votre enfance à Borderès-sur-l’Échez ?