Un début de vie chaotique, une enfance austère, un côté à fleur de peau, un optimisme à toute épreuve… Voilà (entre autres) ce qui a construit Sang Hoon Degeimbre.
Des yeux pétillants, pleins de vie, avec parfois des ombres qui passent. Sang Hoon le sait : tout n’est pas tout blanc ou tout noir… Son parcours témoigne de cette lucidité de voir le monde tel qu’il est, sans oeillères, mais avec curiosité, style et élégance.
Sang Hoon est né en 1969 en Corée. Enfant adopté, il est arrivé en Belgique en 1974.
Que s’est-il passé depuis ? Il s’est façonné une vie… Il est devenu l’un des leaders de la cuisine belge.
Aujourd’hui, il parcourt le monde entier, sollicité par des festivals de cuisine, des congrès…
Sa réputation est internationale et les fines gueules viennent de partout à L’air du temps, petit bout de terre de Wallonie, perdu au milieu de nulle part. Deux fois étoilé.
L’air du temps ? Une grande maison posée au milieu d’un champ. Puis, un immense jardin potager. Pourquoi un tel potager ? Parce que Sang Hoon, très attaché à la terre, a fait un travail en profondeur avec son terroir. Il s’est construit une identité.
Ici, tout a du sens. Le chef a les pieds dans l’argile, alors il a mis de l’argile sur les tables de son restaurant. Façonnée en une jolie vaisselle par Bénédicte Payen, dit Ben. Des assiettes, des pots… que l’on retrouve chez ses amis cuisiniers dont David Toutain, Alexandre Couillon…
L’argile de la Wallonie voyage, elle véhicule son message, mais il n’est jamais plus cohérent qu’ici.
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