LA PÂTISSERIE DE ANNE CORUBLE

Rien ne prédestinait la jeune Normande à une carrière de pâtissière. Enfant, passionnée par les mathématiques et la physique, Anne Coruble se voyait médecin. Elle sera finalement pâtissière, travaillant avec rigueur, jusqu’à devenir la cheffe créative d’un des plus beaux palaces de la capitale. 

Baccalauréat en poche, Anne Coruble s’installe à Paris et passe un CAP pâtissier à l’école Ferrandi puis un CAP chocolatier confiseur à Tecomah (aujourd’hui LEA-CFI - NDLR) à Jouy-en-Josas avant de conclure sa formation par un BTM (Brevet Technique des Métiers – NDLR) à l’École de Boulan gerie de Paris. Si rien ne la prédestinait à cet univers, elle se sent rapidement à sa place, très vite sensible à l’aspect créatif de la pâtisserie. Elle apprend donc les bases techniques, consciente que ce socle est essentiel pour plus tard développer sa propre identité.

Une personne vous a-t-elle particulièrement marquée durant votre parcours ?

Laurent Jeannin parce que je pense que il était à la fois tellement talentueux et tellement fou. Sa folie m’a marquée et m’a fait grandir. Il avait ce potentiel de créer en « en last minute ». Il attendait vraiment le dernier moment, parfois jusqu’au service pour travailler sur le dessert qu’on lui avait demandé. Et cela m’a marquée. Je m’en souviendrai toute ma vie.

Qu’est-ce qui vous a attirée au Peninsula ?

J’avais travaillé au Bristol, avec Laurent Jeannin puis Julien Alvarez, deux chefs totalement différents mais avec qui j’ai adoré travailler… Après 5 ans et demi au Bristol, j’avais certes évolué, mais il me manquait cette partie création, et je ressentais le besoin de sortir de ma zone de confort. J’en étais arrivée au point de connaître presque toutes les recettes par cœur. J’ai donc choisi de postuler au Plaza Athé née et au Peninsula. Le Peninsula me proposait une place en recherche et développement avec le grade de seconde, c’est ce qui m’a poussée à accepter le poste.