LA PÂTISSERIE DE QUENTIN LECHAT

Entre Quentin Lechat et la pâtisserie, la passion n’est pas née tout de suite. L’étudiant en Sciences politiques s’est peu à peu laissé séduire par l’aspect technique et créatif, laissant au fil du temps exprimer un réel talent qui l’amène aujourd’hui au poste de chef pâtissier d’un des plus élégants palaces de la capitale.

Après un CAP passé au CEPROC (Centre Européen des Profes- sions Culinaires) à Paris, le jeune pâtissier se formera au Royal Hôtel d’Évian, et à l’Hôtel de La Tremoille, avant d’être découvert par le grand public pour son Tea-Time servi au Jardin Privé de l’hôtel Novotel des Halles à Paris, répertorié en 2019 parmi les meilleurs de Paris, entre le Ritz et le George V. Cette même année il remportera également le Grand Prix de la Pâtisserie de Paris pour sa création « Noisette 3 ». À 32 ans, le pâtissier originaire de la baie de Douarnenez est depuis le mois de janvier 2021 en charge du volet sucré du Royal Monceau, avenue Hoche à Paris où il a succédé à Pierre Hermé.

Commencé passe-t-on du droit à la pâtisserie ?

Par opportunisme !! Ce sont des amis de la fac qui m’ont donné l’idée. Après une année d’Erasmus, ils ne cessaient de vanter le succès de la gastronomie française à l’étranger. J’avais envie de voyages et de découverte, je me suis lancé, puis la pâtisserie s’est vite déclarée comme une passion.

Pourquoi la pâtisserie et non la cuisine ?

La pâtisserie a cette réputation d’être une discipline qui demande beaucoup de rigueur et de technique, donc assez loin du côté spon- tané et instinctif de la cuisine. Quand j’ai commencé, je me suis dit que la pâtisserie m’apporterait un certain cadre, une organisation, et que je m’orienterais vers la cuisine par la suite. J’ai vite compris que la pâtisserie demandait beaucoup de créativité, et qu’il y avait toutefois derrière un raisonnement de cuisinier dans l’appropriation de ses produits. C’est de là qu’est née ma passion pour ce métier.

Comment se passent vos débuts dans la profession ?