À la table de Victor Ostronzec

SOLÉNA À BORDEAUX

Étoilé en janvier 2020, Victor Ostronzec mitonne dans son restaurant Soléna une cuisine française qu’il souhaite de partage. C’est avec patience et détermination que le chef s’est forgé, petit à petit, une identité culinaire qui séduit les Bordelais depuis 5 ans. Après ce second confinement, il s’impatiente désormais de retrouver ses clients.

Vous avez toujours souhaité devenir cuisinier ?
J’aspirais à devenir footballeur, mais mes parents n’y étaient pas vraiment favorables. Quand il a fallu faire un choix à la fin du collège, je me suis tourné vers la seule chose que je faisais à côté du foot : la cuisine. Ma mère et ma grand-mère cuisinaient beaucoup et je leur donnais un petit coup de main !

De votre formation au lycée hôtelier est née votre passion ?
Les premières années d’études, je ne me suis pas dit « c’est ma vocation », c’est plutôt en persévérant que ça l’est devenue. En faisant ce choix, c’était un saut vers l’inconnu. Je ne savais pas ce que représentait la restauration. J’ai effectué mon premier stage en salle, et j’avoue ne pas m’être senti très à l’aise à l’oral avec les clients. Dans le même temps je découvrais la dureté du métier, mais cette première expérience ne m’a pourtant pas rebuté. J’ai fait un second stage dans un restaurant étoilé, où j’étais finalement en cui- sine, sachant que durant la formation nous nous essayions à chaque poste. À nouveau je me suis accroché car je ne suis pas du genre à abandonner.