L'ALBUM DU PÂTISSIER : PASCAL CAFFET

Né dans la boulangerie familiale, Pascal Caffet ne s’est jamais posé la question sur le métier qu’il exercerait une fois adulte. Son père, autodidacte, lui a très tôt transmis sa passion, celle-là même qui l’anime encore aujourd’hui. Alors que la Maison Caffet a fêté en 2024 ses 70 ans, l’un des Meilleurs Ouvriers de France Pâtissier-Confiseur, champion du monde des métiers du dessert en 1995, s’est entouré d’un de ses pairs, Jean-Christophe Jeanson, lui-même MOF Pâtissier 2019, pour faire grandir sa maison. Pascal Caffet veut en effet dans les prochaines années faire résonner son nom au-delà des frontières de l’Est.

La question de votre futur métier s’est-elle posée ?

Je ne me suis jamais posé la question. C’était une évidence, car ce métier m’a plu tout de suite. Mon père m’a transmis la passion dès mon plus jeune âge. Et bien qu’il soit autodidacte, il connaissait les méthodes et les bases de la pâtisserie d’une manière exceptionnelle. Et ce que je dis toujours aux jeunes : apprendre les bases de son métier est le plus important, car cela sert toute sa vie. Mon père adorait le beau matériel, et surtout il aimait relever des challenges. Je crois que cette philosophie a infusé chez moi. Dès l’âge de 16 ans, je conseillais à mon père de rester couché, de se reposer, car j’allais travailler avec l’équipe d’ouvriers. Il y a eu jusqu’à 17 personnes dans son équipe, et 4 à 5 personnes en pâtisserie sur laquelle j’ai très vite pris la main. Je ne peux pas trop expliquer comment les gens ont perçu ça, car à mes yeux c’était vraiment naturel, même le management.

Quels sont les diplômes que vous avez passés ?  

J’ai d’abord passé un CAP boulanger en candidat libre. Je me souviens, de mémoire, que l’épreuve durait 8 heures et que 6 heures m’avaient suffi. Il me semble avoir eu 18 ou 19 sur 20 en pratique. Et l’année suivante, à  l’issue de mon apprentissage au CFA, j’ai passé mon CAP pâtissier.