CHACUN SON MOTEUR POUR RÉUSSIR

Les sources de motivation peuvent être nombreuses, qu’il s’agisse d’une histoire de famille, d’une passion chevillée au corps ou bien d’une rencontre. Mais dans tous les cas, seul le travail permet d’accéder au sommet. Ces histoires, ces parcours, vous les retrouvez chaque mois dans nos albums, du chef et du pâtissier. Pour ce mois de mars, les parcours de nos chefs sont inspirants, et démontrent, à différents niveaux, qu’il faut toujours y croire et ne jamais perdre son objectif de vue.

Stéphanie Le Quellec, cheffe doublement étoilée du restaurant La Scène à Paris, est aujourd’hui à la tête de 4 établissements et de 70 collaborateurs, quatre années seulement après son installation. Cette maison de famille, elle la bâtit à force de travail et d’investissement, avec son mari David Le Quellec. Et pourtant, combien de fois n’a-t-elle pas entendu qu'elle n'y arriverait pas. Comme si la défiance était le moteur de la réussite.

Après 47 « saisons » dans ce village où ses parents se sont établis en 1965, Patrick Chevallot se dit aujourd’hui que pour un « cancre », il n’a pas trop mal réussi. Lui, l’enfant turbulent qui ne voulait pas suivre les pas de ses parents, les a finalement rejoints pour faire de la Maison Chevallot une institution. À 60 ans passés, il n’aspire qu’à une chose : passer la main pour que sa maison perdure, et prendre avec son épouse Odile, un peu d’un repos bien mérité.

Eux se voyaient agriculteurs. Arnaud Donckele est cuisinier, Maxime Frédéric pâtissier. Et ce n’est certainement pas un hasard s’ils collaborent aujourd’hui. Car ces deux-là ont plus d’un point commun. À commencer par l’humilité, la sincérité, leur profonde gentillesse et un amour immodéré pour leur métier. Auxquels s’ajoutent un immense talent, et cette capacité à transformer chaque ingrédient en un plat 3 étoiles.

Benoît Vidal aussi est très attaché à la terre, sensible aux éléments qui l’entourent. Après son aventure malheureuse à Val d’Isère, il a trouvé à Annecy le calme et la sérénité nécessaires pour exprimer cette cuisine sensible qui le caractérise. Il semble avoir trouvé dans cette maison ayant appartenu à Daniel Baratier, un environnement propice à son épanouissement.

Julien Dugourd se nourrit désormais de ses rencontres, convaincu qu’il faut sortir de son milieu pour développer son potentiel créatif et enrichir sa personnalité. Dans le laboratoire de sa pâtisserie de Nice, aménagé pour le bien-être de ses équipes, il partage plus que des recettes, il insuffle sa vision à la jeune génération, fier de transmettre à son tour ce que ses aînés lui ont appris.

Notre moteur à nous est de vous proposer chaque mois des recettes inspirantes élaborées par des chefs qui le sont tout autant.

Bonne lecture.