Nos adresses

On ne s’attend pas à un tel endroit en franchissant la porte de ce bistro du 10e arron dissement, situé à une encablure de la gare de l’Est. Cette grande salle baignée de lumière surprend par ses volumes. La déco est brute, minimaliste, la philosophie du lieu est ailleurs.

L’établissement a été créé par le grand-père de Thomas François, repris par son père, avant que lui et son épouse Laura ne lui succèdent. Cet hôtel restaurant situé dans le village de Delme, en Moselle, à mi-chemin entre Metz et Nancy, est une étape à inscrire sur son plan de route. La table, puisque c’est elle qui nous intéresse, vaut le détour. Thomas François, en cuisine, effectue un admirable travail, réussissant le pari d’assiettes à la fois classiques et empreintes d’une grande modernité.

La salle de Manigua est chaleureuse, et rappelle à la fois le pub anglais et le diner américain ; le chic en plus. Cette tonalité de vert profond est du plus bel effet, tout comme cette verrière suspendue qui offre une vue sur les cuisines. Mais le clou du spectacle est ailleurs.

La Plage est la brasserie du Domaine de Verchant, situé sur les hauteurs de Montpellier dans la commune de Castelnau-le-Lez. Dans cet espace, presque caché au sein du Domaine, l’ambiance est au farniente. Les transats ne sont pas loin, la piscine bleu turquoise et les vignes en décor, vous vous installez pour boire un verre et profiter de plats travaillés avec application par Alexandre Caillaud, le chef du restaurant gastronomique Marcelle.

Cette table alsacienne fait partie de ces adresses familiales dans lesquelles on ressent immédiatement une grande bienveillance. La salle est chaleu reuse, le service attentif et les prix sages. En cuisine, le chef soigne les dressages autant que les cuissons et les assaisonnements.

Le chef, originaire d’Odessa, s’est d’abord formé à la gestion en Ukraine avant d’intégrer l’école hôtelière de Thonon-les-Bains en Savoie. Après une longue collaboration avec le groupe Alain Ducasse (ore au château de Versailles, Allard et Ducasse sur Seine), il s’est installé, à seulement 29 ans, dans le 11e arrondis sement de Paris.

L’un des Meilleurs Ouvriers de France 2004 signe la carte de cette sympa thique table sur les hauteurs de la ville. Cette ancienne banque, entièrement métamorphosée, s’articule autour d’une grande cuisine ouverte que l’on aperçoit dès l’entrée, et devant laquelle on peut même s’attabler en prenant place derrière un comptoir.

Ce restaurant vous offre une escale au Japon sans quitter Paris. La façade est aussi discrète que celle d’un restaurant dans une rue de Kyoto. Et tout ici a été réfléchi pour que vous ayez ce ressenti. À com mencer par la décoration réalisée par des menuisiers japonais de sukiya (maison dédiée à la cérémonie du thé). Dans cette salle en bois clair, pas de musique, et rien pour troubler ce moment dédié à la cui sine kaiseki.

L’Office s’est inscrit depuis plusieurs années déjà parmi les bonnes tables de la capitale. Pour son atmosphère feutrée, hors d’âge, son petit bar et ses tables au coude à coude, son ambiance, avec ses grands miroirs boisés et ses appliques vintage.

Installé dans le quartier du sud Pigalle, dans la rue Clauzel, autrefois repaire des artistes des Années folles, L’Évadé charme par ses murs en pierre, ses poutres épaisses et ses assises en velours rouge.