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À PAU À tout juste 31 ans, Jean-Baptiste Grangé s’est déjà fait un nom. Champion de France et champion d’Europe en boulangerie, il est désormais un chef d’entreprise accompli. Sans jamais se départir de son enthousiasme, il marie savoir-faire et créativité au travers de produits ludiques et colorés !

L’ALCHÉMILLE À KAYSERSBERG Jérôme Jaeglé parle de biotope, de terroir et de cueillette… Originaire de Kaysersberg, il est revenu dans son village, pour ouvrir le 4 août 2015, avec son épouse Marie-Laure, un restaurant où l’Alsace résonne. Dans une salle épurée, où le bois règne en majesté, le chef sert des assiettes, reflets d’une philosophie et de convictions pleinement assumées.

LA PALME D’OR À CANNES Christian Sinicropi est un chef singulier… Intarissable lorsqu’il s’agit de raconter sa cuisine et surtout sa démarche autour de ce qu’il qualifie de cuisine originelle. Le chef de La Palme d’Or veut créer un écosystème culinaire de manière à respecter le produit afin qu’il exprime son essence la plus pure. Ce philosophe dans l’âme a la volonté de nourrir l’esprit plus que le corps et assume de faire vivre une expérience plus qu’un repas conventionnel.

Après le succès d’une première collaboration avec le groupe Maison Albar Hotels au Portugal, le chef Olivier Da Costa installe son concept « Yakuza » au sein de l’établissement parisien, Maison Albar Hotels - Le Vendôme . En lieu et place d’un cabaret des années 1880, c’est une ambiance très « arty » qu’a imaginée l’architecte Fabien Roque. Street-art aux murs, tables en marbre, fauteuils en velours bleu, et comme pierre angulaire de cette salle à l’ambiance intimiste, le magistral comptoir derrière lequel s’affaire une brigade de cuisiniers tatoués, attentifs à la découpe et au dressage de...

Il suffit de quitter les artères commerçantes du Vieux Lille et de s’engager dans la rue de la Barre pour dénicher la discrète entrée du Clarance . Cet hôtel particulier, construit en 1736 à la demande de la comtesse d’Hes- pel, abrite en plus d’un hôtel de charme, une table qui vaut le détour. La Table , le restaurant du Clarance , reflète l’esprit de cet édifice du XVIIIe, avec ces murs habillés de bois, de moulures, de miroirs, avec accrochés au plafond des luminaires contemporains. Depuis 2017, Thibaut Gamba, jeune chef globe-trotter passé par New York et Bergen (Norvège), mais aussi chez...

Fondée en 1903 par François Bise, dit « le Père Bise », l’Auberge éponyme est entrée dans le patrimoine haut-savoyard grâce à sa tradition gastronomique, consacrée en 1951 par une troisième étoile au guide Michelin. Un héritage que perpétue Jean Sulpice, propriétaire de l’établissement depuis 2016 avec son épouse Magali. Si sa table gastronomique est couronnée de deux macarons, il semblerait que le chef veuille offrir à son bistro Le 1903 toutes ses chances d’être regardé par le guide rouge. Après plusieurs semaines de travaux, le bistro s’est dévoilé le 2 mars dernier dans un nouvel écrin...

Sous ses airs de bistro de quartier, Fripon , ouvert fin 2021 sur les hau- teurs de Ménilmontant par l’ex-Top Chef Pauline Séné, est un bel écrin avec moulures au plafond, grands miroirs d’époque, sol et comptoir en marbre, suspensions nacre et laiton style années 1970, signé par le cabi- net Hauvette&Madani. Sur la carte, renouvelée chaque semaine, la cheffe mêle entrée et plat sans intitulé pour que chacun choisisse à sa guise, et selon sa faim dans une succession d’assiettes plus réjouissantes les unes que les autres : huîtres fines de claire n°2, sauce nuoc mam et kumquat ; œuf mimosa...

C’est à la place de La Ferme Saint-Simon , une institution datant de 1933, que Pierre Gagnaire a déménagé son restaurant Gaya. Connais- sant le chef multi-étoilé, inutile de préciser que dans ce bistrot chic de la rive gauche, dont la décoration est signée Macelo Joulia, fondateur de l’agence Naço et vieil ami du chef, les assiettes sont extrêmement soi- gnées, et leur tonalité plutôt végétale et marine. Bien qu’avec ce chan- gement de lieu, la cuisine réalisée sur place par Jacky Tauvry, s’ouvre plus largement aux produits de la terre, avec Cœur de filet de bœuf fin gras du Mézenc, Fricassée...

Après les longs mois de fermeture liés à la pandémie de Covid 19, Ludovic Turac, à la tête du restaurant Une Table au Sud depuis 2013, a rouvert son restaurant le 9 juin 2021 comme s’il effectuait son premier service. En plus de l’architecture de la salle et une décoration renouvelée par l’archi- tecte Gérard Martens, le chef a aussi fait le choix de repenser ses menus. L’un étant une ode à la Méditerranée, l’autre un voyage aux nombreuses escales. Dans cette salle au bleu profond, ornée de poulpes et poissons en céramique, comme s’il était besoin de souligner la proximité du Vieux Port, le...